Quatre erreurs à éviter avant de participer à une compétition cycliste

Quatre erreurs à éviter avant de participer à une compétition cycliste

Groupe de cycliste en compétition sur route

Demain c’est le jour J. Vous avez hâte de monter sur votre vélo et de participer à cette course que vous avez mis tellement de temps à choisir. Cependant, à cette excitation s’ajoutent un stress inévitable. Principalement parce que vous ne savez pas vraiment si vous devez conserver vos habitudes, y compris l’entraînement, ou si vous devez préparer quelque chose de spécial moins de 24 heures avant le départ de la course.

Il est normal d’avoir des doutes avant de participer à une course ; vous vous demandez si vous serez à la hauteur de vos attentes, si la stratégie que vous avez prévue est la meilleure ou quel sera le niveau de vos adversaires.

La plupart des facteurs qui vous inquiètent sont hors de votre contrôle. Mais pas tous. S’il y a une chose qui peut vous faire du bien avant une course, c’est d’éviter les erreurs en établissant une routine à respecter, ce qui vous donnera confiance. Grâce à elle, vous éviterez certaines erreurs à ne jamais commettre avant une course. Voici les plus importants :

1. Passer la veille à se « reposer » sur le canapé

Il tout aussi mauvais de faire trop d’exercice la veille de la course que de passer la matinée et l’après-midi allongé sur le canapé. La meilleure chose à faire est de pédaler doucement et modérément, pour avoir la sensation de pédaler, mais sans épuiser les réserves dont vous aurez besoin à l’arrivée.

Rouler à 20-30% de l’intensité habituelle de votre entraînement est une bonne mesure, bien que vous puissiez varier la distance ou l’intensité en fonction du type d’épreuve que vous allez affronter.

2. Ne pas dormir suffisamment

Si, le lendemain, vous devez donner le meilleur de vous-même, physiquement et mentalement, vous feriez mieux de vous reposer suffisamment. Le fait de dormir les heures nécessaires pour être au mieux de votre forme préparera votre corps à l’effort que vous vous apprêtez à lui faire subir.

Couchez-vous tôt et, une fois au lit, détendez-vous et chassez les pensées ou les soucis de votre tête. N’utilisez pas de médicaments qui induisent artificiellement le sommeil, surtout si vous n’en avez jamais pris auparavant, vous pourriez vous réveiller avec des effets secondaires indésirables.

Repos, sieste, dormir

3. Mangez un dîner copieux et intégrez des fibres dans votre assiette.

Ce genre de dîner génère des digestions lourdes et rend le sommeil très difficile. Mangez tôt et dînez léger (vous n’avez pas besoin de rester affamé) et évitez les aliments qui contiennent beaucoup de fibres, comme les légumes, les fruits et les céréales.

Si vous êtes sujet à la diarrhée, oubliez les salades, qui sont si appréciées lorsqu’on veut prendre un dîner léger.

Les sauces épicées et les aliments qui ont tendance à produire des gaz, comme les légumineuses, notamment les haricots, les pois chiches ou les lentilles, sont également déconseillés. Les pâtes peuvent être une excellente option. Restez hydraté et incluez des protéines.

4. Ne pas vérifier son vélo et son équipement

Vous ne seriez pas la première personne qui, en arrivant sur le lieu de la course, se rend compte que vous avez oublié votre maillot, votre cuissard ou votre casque. Ou, pire encore, vous remarquez un petit problème technique avec votre vélo que vous auriez pu résoudre la veille sans difficulté.

>> Cinq points de votre vélo à vérifier de temps en temps

Même s’il s’agit d’erreurs corrigibles, vous devrez passer du temps à les résoudre et vous perdrez la concentration qui est si importante le jour de l’événement. La veille de l’événement, vérifiez que vous avez tout votre équipement et que votre compagnon à deux roues est en parfait état.

Si vous devez effectuer des réparations ou des réglages, vous serez à l’heure et, d’ailleurs, ce temps passé seul avec votre vélo vous aidera à revoir les points importants de la compétition et à visualiser la course.

N’oubliez pas que les courses se préparent pendant des mois ou des semaines, et non la veille. Cela signifie qu’il n’existe pas de formule secrète pour améliorer les performances, quelle que soit la quantité d’efforts que vous souhaitez fournir la veille. Essayez de rester fidèle à votre préparation jusqu’au dernier jour et ne faites pas de changements de dernière minute qui pourraient vous donner un résultat incertain.

Written by
Tuvalum
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