Comment choisir les feux pour votre vélo

Comment choisir les feux pour votre vélo

Imagen: AOMSIN / Pixabay.

Indépendamment des réglementations, l’achat de bonnes lumières pour votre vélo vous permettra de profiter de votre vélo encore plus longtemps. Et de manière plus sûre.

Quelle est la meilleure option d’achat ? Eh bien, il n’y a pas une seule réponse. Cela dépend du type de cyclisme que vous pratiquez, car chacun a ses propres particularités. Il y a une différence entre utiliser des feux pour signaler votre position sur la route que d’utiliser des feux pour franchir des obstacles en VTT.

La gamme de lumières sur le marché est énorme et avant de les acheter, vous devez vous demander : à quoi me serviront-elles ? Quel type de parcours vais-je faire avec ?

La puissance d’un feu de vélo est déterminée par le nombre de lumens. Ça vous dit quelque chose ? Il s’agit d’une valeur qui figure (ou devrait figurer) dans les spécifications de toute lumière pour vélo.

Le lumen est l’unité de mesure qui définit le niveau d’éclairement de notre appareil. Il indique la quantité de lumière qu’il émet dans une période de temps donnée. Disons qu’il détermine l’intensité, c’est-à-dire le degré de luminosité de la lumière.

Il existe des lumières de 5 lumens, ou bien de 4 000 lumens, voire de 8 000 lumens. Et ce qui est encore à venir…

Si vous voulez vous faire une idée, regardez la vidéo promotionnelle de ce modèle de lampe frontale Magicshine. L’une des plus puissantes que vous puissiez trouver sur le marché, avec 8 000 lumens !

Il y a une chose à comprendre ici, surtout en ce qui concerne les lumières.

Ces lumens peuvent être concentrés ou focalisés sur un point, ou avoir un large rayon d’action. Comme l’effet de zoom d’un appareil photo, pour ainsi dire. Cette circonstance est déterminante pour la perception d’une lumière comme très brillante ou peu brillante.

En d’autres termes, une lampe puissante (avec de nombreux lumens) n’est pas nécessairement la lampe dont vous avez besoin. Si son rayon d’action est très large, il éclairera une plus grande surface, mais il sera plus faible. Il donnera un autre type d’information sur le terrain. Ni mieux, ni pire : différent.

La lumière la plus puissante n’est pas toujours la meilleure.

En effet, une lampe moins puissante peut mieux faire son travail car elle peut aussi avoir plus d’autonomie et être plus économique. Je m’explique ?

D’autre part, toutes les marques n’utilisent pas la même méthode pour mesurer les lumens. Ne vous fiez donc pas aux prétendues bonnes affaires des magasins non spécialisés ou des marques totalement inconnues.

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L’autonomie

Un autre problème majeur associé aux feux de vélo est leur autonomie. C’est un aspect variable qui dépend de nombreux facteurs : la source d’énergie, le mode d’utilisation, les lumens, les conditions environnementales, etc.

Certains comprennent des piles alcalines, ou même des piles de type bouton. Mais en ce qui concerne les lampes frontales, les bonnes lampes fonctionnent généralement avec des piles au lithium rechargeables.

La quasi-totalité d’entre elles sont rechargeables par USB et câble, bien qu’il en existe également certaines dont le port est intégré à leur structure pour plus de commodité.

Il est toujours bon d’acheter des lumières avec des batteries rechargeables, généralement de la classe 18650. Les piles ordinaires ou boutons sont des lampes modestes et moins fiables. Ils peuvent vous tirer d’affaire dans un environnement urbain, mais pas plus.

N’oubliez pas que les batteries ont tendance à se dégrader avec le temps. C’est inévitable, alors gardez des jeux de rechange à portée de main à tout moment.

En ce qui concerne les batteries, il convient de noter qu’il existe deux configurations possibles : les lumières avec une batterie interne (intégrée) et celles avec une batterie externe. Nous en parlerons plus tard.

Pour tirer le meilleur parti de l’énergie et ne pas manquer de lumière au milieu d’un parcours, il est préférable d’utiliser le mode d’éclairage adapté à chaque situation. Si vous faites du vélo dans une zone bien éclairée, gardez-le pour les moments difficiles. C’est à dire, sombre.

Dans ce sens, vous pouvez trouver des lumières avec un dispositif de sécurité qui gère l’intensité de la lumière lorsqu’il détecte que la charge arrive à son terme. Cela peut vous éviter bien des soucis.

Installer des lumières sur votre vélo

Il faut notamment tenir compte de la façon dont les feux sont fixés sur le vélo.

Les lumières les plus simples sont généralement vendues avec de petits anneaux en caoutchouc qui se fixent au guidon ou à la tige de la selle. L’avantage est qu’elles sont faciles à installer et peuvent être facilement adaptés à des tubes de différentes sections. La même installation s’applique généralement aux feux avant et arrière.

Les lumières qui utilisent des pinces solides en plastique ou en métal sont encore plus sûres. Celles-ci sont souvent fixées par des boulons ou des vis, ce qui permet d’installer presque n’importe quelle lumière, aussi lourde soit-elle, sans craindre qu’elle ne se déplace. Il s’agit du type d’attache le plus courant, à utiliser avec des feux plus spécifiques.

De nombreux modèles avec une batterie intégrée sont livrés avec un support séparé. C’est recommandé. Mais il existe aussi des modèles où le couplage fait partie de la structure même du luminaire. Gardez cela à l’esprit lors de l’achat, car les pièces de rechange ne sont pas toujours disponibles en cas de casse.

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Résistance face à l’eau

Une autre question importante est la résistance à l’eau. Il existe un code IP qui détermine le degré de protection à cet égard et qui est indiqué sur l’emballage de l’appareil lui-même. Les lampes portant le code IP4 offrent une résistance aux éclaboussures, tandis que le code IP7 indique une résistance à l’eau jusqu’à 30 minutes.

Certaines lampes frontales permettent non seulement de recharger leurs propres batteries, mais aussi de recharger tout autre appareil électronique grâce à la présence de ports USB. Ceci est particulièrement intéressant dans le cas des itinéraires longue distance.

Feux de vélo de montagne

Le choix des lumières pour les vélos de montagne est une question délicate. Les discussions entre bikers sur l’éclairage sont un classique du VTT. En effet, les balades nocturnes sont une attraction associée au VTT. Si vous n’en avez pas encore fait, vous passez à côté d’un tout nouveau monde de sensations à vélo.

Ici, ce sont les feux qui sont au centre du débat. Lorsque l’on fait du vélo en montagne, l’important est de voir, et non pas tant d’être vu, comme c’est le cas pour le vélo de route. C’est pourquoi un feu arrière de 50 lumens peut être suffisant si vous roulez sur des sentiers et des routes sans trafic motorisé.

Les lumières avec une batterie externe sont reliées à l’alimentation électrique par un câble. Normalement, la batterie est livrée avec une housse de protection et une sorte de fermeture en velcro, prête à être installée quelque part sur le cadre. (Lumière avec batterie interne, expliquée plus haut).

C’est là que l’imagination du cycliste entre en jeu. Idéalement, la batterie et la lampe doivent être installées très près l’une de l’autre, afin que le câble qui les relie ne dépasse pas le plus possible de votre vélo. Vous devez également veiller à ce que la batterie ne provoque pas de frottement sur le cadre de votre vélo, surtout s’il est en carbone.

Un grand avantage de ces lampes est qu’elles dissipent une grande partie de la chaleur qui est concentrée à l’intérieur des lampes avec une batterie intégrée, ce qui peut endommager le système et causer un sérieux inconfort. Cela signifie également que la luminosité des LED du projecteur peut être particulièrement intense. Il s’agit ici de trouver le bon équilibre entre la puissance et l’autonomie de la batterie.

Rouler pendant plusieurs heures avec un éclairage interne à pleine puissance multiplie les risques d’accident.

Lors de l’achat de feux, votre priorité sera de trouver ceux qui vous permettent d’anticiper le terrain. Votre premier réflexe est donc de rechercher des lampes à portée maximale.

Mais ce n’est pas toujours la meilleure décision. Lorsque vous roulez sur des routes et des sentiers sinueux, une bonne lumière qui vous permet de voir à quelques dizaines de mètres est plus que suffisante. Par conséquent, évitez de payer trop cher pour des lampes qui dépassent vos besoins.

Il est préférable de combiner deux types de feux avant : un ou deux feux de guidon avec un angle de faisceau ouvert (environ 120°), et un feu de casque plus focalisé. Le premier vous permettra d’inonder un large champ de vision, au-delà des limites de la route. Avec le second, vous aurez une vue parfaite des caractéristiques du terrain.

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En plus, le montage d’un feu avant sur le casque vous permet de diriger le faisceau de lumière là où vous regardez. Cela améliore la sécurité, notamment dans les virages. Vous savez que lorsque vous négociez un virage, vous devez pointer vers la sortie du virage. De cette façon, vous l’aurez parfaitement éclairée.

En ce qui concerne l’intensité, nous vous conseillons de ne pas vous aventurer avec des lampes frontales de moins de 500 lumens. Une lampe frontale de 1 500 lumens vous permettra déjà d’être à l’aise, sans que le prix soit un gros problème. Il existe un millier d’options sur le marché avec des milliers de lumens, mais elles sont plus chères et généralement non nécessaires.

Feux spécifiques aux vélos de route

Si le cyclisme sur route est votre truc, ne lésinez pas sur l’achat d’un bon feu arrière de lumière rouge. Il est important d’être visible pour les autres usagers de la route, même en plein jour. Veillez également à ce qu’il émette de la lumière selon un angle large (idéalement 180°) afin que vous soyez également visible de côté.

Bien qu’il n’existe pas de norme, vous devriez rechercher des appareils d’au moins 100 lumens.

Un feu arrière clignotant, visible en plein jour, est le moyen le plus efficace d’avertir les autres véhicules de votre présence.

Presque tous sont fixés au tube de la selle au moyen d’un élastique réglable. Comme une petite ceinture. Il existe également des modèles dotés d’accessoires permettant de fixer la lampe aux rails de la selle. De cette façon, elle est plus fixe et intégrée au vélo.

Dans la vidéo suivante, vous pouvez voir une présentation de ce qui est probablement le feu arrière le plus tendance pour les cyclistes sur route : le Bontrager Flare RT.

Ici, vous devez tenir compte du design de la tige de selle. S’il s’agit d’un modèle routier aérodynamique récent, il peut être en forme de coin. Dans ce cas, le diamètre supérieur à la normale peut rendre plus difficile l’installation de votre appareil.

Il est fréquent que le raccord ne s’adapte pas parfaitement à la forme du tube et qu’il se retrouve déplacé au fil des kilomètres. De plus, les élastiques peuvent être trop tendus, ce qui peut endommager le caoutchouc. Ce n’est pas vraiment grave, mais gardez-le à l’esprit.

Pour la conduite de nuit, une lampe montée sur le guidon avec une batterie interne peut être votre meilleure option. En termes de puissance, nous recommandons entre 200 et 400 lumens, selon que vous roulez en ville ou sur la route.

Les feux d’aujourd’hui ont des positions fixes et clignotantes avec des degrés d’intensité variables. Adaptez-les aux conditions de lumière ambiante pour économiser la batterie.

Une option consiste à acheter des lampes intelligentes qui s’adaptent automatiquement à la lumière naturelle. C’est l’une des nombreuses innovations technologiques introduites dans ce segment d’accessoires lors de ces dernières années.

En effet, toutes les lumières de dernière génération peuvent désormais être contrôlées via une application mobile en temps réel, et sont compatibles avec de nombreux compteurs de cycles et autres appareils électroniques.

Written by
Tuvalum
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