Vous pouvez rendre votre vélo plus rapide en effectuant une série de modifications. Nous ne parlons pas de changer les composants ou bien de monter des pièces plus légères, mais d’appliquer de petits détails qui font la différence tout en apportant des gains marginaux qui influencent les performances et la vitesse de votre vélo.
Nous avons établi une liste d’astuces simples que vous pouvez réaliser sans avoir à dépenser d’argent. Vous utilisez probablement déjà certains d’entre eux sans même vous rendre compte qu’ils font partie de la liste des recommandations pour gagner quelques watts supplémentaires à votre vélo.
1. Laver le vélo
Cela peut sembler être un premier truc simple super connu, mais de nombreux cyclistes ignorent encore l’importance de rouler avec un vélo propre. Un nettoyage profond chaque semaine ou après chaque sortie et la lubrification ultérieure de vos engrenages et pièces mobiles garantiront le bon fonctionnement de tous les composants, un pédalage plus souple, un meilleur freinage et un mouvement plus doux avec moins de friction des axes, des moyeux, etc.
2. Graisser la chaîne
Après avoir nettoyé votre vélo, le composant que vous ne devez jamais oublier de graisser est bien la chaîne. Une chaîne graissée avec une huile et cire de qualité permettra d’obtenir une cadence de pédalage plus douce et confortable. Cela se traduit par une amélioration du rythme, de la vitesse moyenne et en économie d’énergie.
Une étude de Friction Facts révèle que rouler avec une chaîne sale peut faire perdre au cycliste, jusqu’à 12 watts de puissance par rapport à une chaîne propre et bien lubrifiée.
3. Lubrifiez les composants mobiles (pédales, points de pivot, suspensions…).
Bien que leur importance ne soit pas aussi cruciale que celle de la chaîne, le graissage des engrenages ou des ressorts des pédales automatiques, ainsi que des points de pivot d’un double VTT, ou des suspensions elles-mêmes, améliorera la fluidité et une meilleure absorption des irrégularités du terrain. Un graissage correct améliore le comportement de ces pièces mobiles et évite les pertes de vitesse dues au frottement.
4. Régler les changements de vitesses
L’un des incidents mécaniques qui nous font perdre notre cadence de pédalage sont les sauts de vitesses qui se produisent lorsque la transmission n’est pas correctement réglée. Il s’agit d’un réglage simple qui ne prend que quelques minutes. Si vous ne savez pas comment le faire, n’importe quel mécanicien pourra le faire rapidement. Passer les vitesses rapidement et en douceur, sans sauts, accrocs ou autres, vous permettra d’effectuer des accélérations rapides, de vous adapter aux changements de rythme et, en bref, de gagner de la vitesse.
5. Augmenter la pression des pneus
Les pneus sont le seul élément du vélo en contact avec le sol et est aussi celui qui le ralentit, à part les freins. Si vous voulez gagner quelques km/h supplémentaires, augmentez légèrement la pression de vos pneus. Vous perdrez de la traction et de l’adhérence, mais en revanche, vous gagnerez en fluidité de pédalage.
6. Abaisser la hauteur du guidon
En abaissant la position de la potence, en laissant en hauteur les entretoises de direction, on réduit la hauteur du guidon et on adopte une posture plus aérodynamique sur le vélo. Il en va de même si vous avez une potence réversible et que vous l’installez à un angle négatif. Lorsque vous roulez, vous remarquerez le gain de puissance supplémentaire et augmenterez votre vitesse moyenne.
7. Maintenir la selle droite et à la hauteur idéale
En lien avec le point précédent, cette posture plus engagée ne doit pas nécessairement être en contradiction avec la hauteur de la selle. Elle doit être à la bonne taille pour que vous puissiez pédaler avec une bonne flexion des genoux et du dos, sans forcer votre posture. La selle doit également être droite, tant en inclinaison qu’en position, et perpendiculaire au guidon. Il est important que vous appreniez à régler correctement la hauteur de la selle de votre vélo.
8. Augmenter la tension des pédales
En tournant la vis de tension de vos pédales automatiques, vous pourrez mieux fixer votre pied sur la pédale sans amplitude de mouvement latérale et mettre plus de puissance dans les pédales sans perte de puissance. Ceci est particulièrement important pour l’ascension de collines et de cols de montagne.
9. Éviter les croisements de chaînes
Cela va au-delà des réglages du vélo lui-même et concerne davantage la façon dont vous utilisez les vitesses sur votre vélo. Si vous utilisez un pédalier à double plateau, assurez-vous que lorsque vous mettez le petit plateau, la chaîne roule sur les grands pignons, et le grand plateau sur les petits pignons. Les croisements de chaînes sont contre-productifs pour le pédalage agile, génèrent une résistance au pédalage et une usure supplémentaire de la transmission.
10. Éliminer les accessoires superflus
Lors d’un parcours spécifique ou d’une sortie d’entraînement, veillez à prendre les accessoires indispensables pour chaque type de parcours et à vous passer de ceux qui ne vous seront pas utiles : bidon et porte-bidon, pièces de rechange, garde-boue etc.
Par exemple, si vous partez pour une randonnée courte et détendue, il n’est peut-être pas nécessaire de transporter deux bouteilles d’eau sur le cadre avec leurs porte-bouteilles respectifs. Vous porterez plus d’eau que nécessaire et vous ajouterez un poids supplémentaire dû aux bouteilles et aux supports.
Également pour les accessoires montés sur le guidon : supports de téléphone portable, lampes frontales, etc. Si vous empruntez un itinéraire de jour avec une bonne visibilité et sans trafic, vous pouvez vous passer des feux et de leurs supports. Quant aux pièces de rechange, si elles sont peu nombreuses ou peu encombrantes, vous pouvez les transporter dans les poches de votre maillot ou les coller sur le cadre ou le porte-bidon. Ainsi, vous n’aurez pas besoin de prendre un sac de transport, qui est plus lourd et moins aérodynamique.
